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Afin d’assurer au mieux la comptabilité de votre Comité Social et Économique, il convient que vous soyez au fait de quelques principes et obligations. La bonne nouvelle, c’est que vous n’êtes pas seul.
Élu CSE, trésorier, secrétaire ou encore employeur en quête d’information sur la comptabilité du CSE : vous êtes au bon endroit pour apprendre pas à pas les meilleures pratiques pour une gestion comptable optimale de votre CSE !
Suivez notre guide pour adopter une organisation comptable pratique, une gestion budgétaire avec des options de financements éclairées, tout en étant conforme aux réglementations en vigueur.
Dans cet article, vous découvrirez :
Chaque Comité Social et Économique (CSE) d’une entreprise a l’obligation de tenir des comptes annuels indépendamment de sa taille. C’est au trésorier qu’il incombe de clôturer les comptes et présenter un rapport annuel ainsi qu’un rapport de gestion.
En pratique, selon les articles L2325-45 et L123-12 du Code de commerce, il s’agit de fournir :
💡 En cas de clôture de l’activité au 31 décembre d'une année, le bilan comptable est à présenter avant fin juin de l’année suivante 🗓️
Outre les obligations de droit commun, il existe des obligations comptables du Comité Social et Économique dépendant de sa taille.
On distingue trois niveaux qui déterminent les obligations comptables des CSE d’après les décrets D. 2325-9, D. 2325-16 et D. 2325-11 du Code du travail (détaillés aux articles D. 823-7-1 du Code de commerce et D. 2315-33 du Code du travail) : CSE de petite, moyenne et grande taille.
On qualifie de “petit CSE” un Comité Social et Économique dont les ressources sont inférieures ou égales à 153 000 € (budget de fonctionnement et budget œuvres sociales cumulés). Ce type de CSE est soumis à une comptabilité “ultra-simplifiée”, c’est-à-dire avec un nombre de démarches limité à effectuer (cf articles D. 2325-11 du Code du travail et D. 612-5 du Code de commerce).
Cependant, même un Comité Social et Économique de petite taille est obligé de présenter chaque année, selon l’article L. 2315-65 du Code du travail :
💡 En tant que petit CSE, vous n’êtes en aucun cas obligé de faire appel à un expert pour vous accompagner dans ces démarches. Il est toutefois recommandé de le faire quand vous le pouvez.
Un CSE est dit “de taille moyenne” si ses ressources sont supérieures à 153 000 € et et qui, à la clôture d'un exercice, ne dépassent pas plus de 2 des 3 seuils suivants (fixés par le décret D. 2315-33 du Code du travail) :
On parle alors de “comptabilité simplifiée” pour ces types de CSE. Dans ce cas, le Comité Social et Économique doit présenter à chaque fin d’exercice, selon l’article D. 2315-64 du Code du travail :
À la fin de l’exercice, un CSE de taille moyenne se doit de faire appel à un expert-comptable pour un accompagnement et une présentation des comptes. L’expert-comptable sera rémunéré via le budget de fonctionnement du CSE.
Enfin, un Comité Social et Économique est qualifié de grande taille si ses ressources sont supérieures à 153 000 € et si elles dépassent au moins 2 des 3 seuils évoqués dans le point précédent.
Dans ce cas de figure, la loi impose aux CSE les mêmes obligations comptables qu’aux entreprises. Il est demandé aux CSE de présenter :
Dans cette situation, vous devrez faire appel à un expert-comptable pour l’accompagnement et la présentation des comptes, mais également à un ou plusieurs commissaires aux comptes pour la certification de vos comptes. Ces experts se font rémunérer par le budget de fonctionnement.
❗ Le commissaire aux comptes que vous nommez doit être différent de celui habituellement mandaté par votre entreprise.
“Je suis trésorier au CSE de mon entreprise. Nous possédons 147 000€ de ressources (budget de fonctionnement et œuvres sociales). A quel seuil d’obligations comptables mon CSE répond-il ? Suis-je obligé de faire appel à un expert-comptable pour m’épauler dans la gestion des comptes ?”
✅ Dans ce cas, les ressources du CSE sont inférieures à 153 000€ donc il s’agit forcément d’un CSE de petite taille avec gestion ultra-simplifiée (autrement dit, seule une tenue des comptes de trésorerie est exigée). Le CSE n’est pas nécessairement obligé de faire appel à un expert-comptable pour l’accompagnement et la présentation des comptes.
“Mon CSE possède des ressources égales à 175 000 € (budget de fonctionnement et œuvres sociales). Nous embauchons actuellement 43 salariés à temps plein. Nous avons 1,45 million d’euros de bilan et 3 millions d’euros de ressources. A quel seuil d’obligations comptables mon CSE répond-il ? Doit-on faire appel à un expert-comptable ?”
👉 Premièrement : Ici, les ressources sont supérieures à 153 000 €. Il s’agit donc automatiquement d’un CSE de taille moyenne ou de grande taille - donc d’une comptabilité simplifiée ou complète.
👉 Ensuite, on remarque que l’entreprise embauche moins de 50 salariés à temps et totalise d’une part moins de 1,55 M€ total bilan et moins de 3,1 millions d’euros de ressources : le Comité Social et Économique de cette entreprise ne dépasse pas plus de 2 des 3 seuils fixés par le décret D. 2315-33 du Code du travail.
✅ Ici, on parle donc de CSE de taille moyenne soumis à une gestion simplifiée : le CSE est obligé de faire appel à un expert-comptable pour l’accompagnement et la présentation des comptes.
Il peut s’avérer bien utile d’avoir connaissance des documents comptables à conserver et les raisons pour lesquelles les garder. En effet, le trésorier ne peut pas archiver n’importe quel document sous peine de recevoir une sanction fiscale ou de se faire rejeter la comptabilité du CSE ! Délai légal, documents importants… on vous dit tout.
Tout d’abord, il faut savoir que les délais de conservation dépendent du type de documents.
Sans plus attendre, passons à la pratique ! Si vous êtes le trésorier de votre CSE, vous pourriez être particulièrement intéressé par ce qui suit : nous vous avons déniché des solutions pour vous faciliter la gestion financière de votre CSE. 😊
Parmi les outils vous permettant de vous faciliter la gestion quotidienne de votre Comité Social et Économique, saviez-vous qu’il en existe spécifiquement dédiés à la comptabilité de votre CSE ?
Chez HappyPal, nous vous recommandons un outil type Happy-Compta qui peut vous être utile dans la réalisation de toutes les tâches liées à votre comptabilité. Ce logiciel vous simplifie la gestion financière à travers :
➕ On vous recommande cet outil pour sa facilité d’utilisation mais également pour son ergonomie : en quelques clics, vous pourrez accéder à des tableaux de bord ainsi que des graphiques dont vous pourrez adapter la vue en fonction de vos dépenses, recettes, budgets. Générez rapidement des rapports pour ainsi faciliter la communication des informations clés aux autres membres du CSE !
💡 Le logiciel Happy-Compta répond aux obligations CSE fixées par l’Autorité des Normes Comptables.
En tant que trésorier, votre mission principale est de maîtriser le budget du CSE avec entre autres la gestion quotidienne de deux budgets distincts que sont :
Parce que gérer les finances d'un CSE peut être complexe, surtout avec de nombreux postes de dépenses : Voici des conseils et un outil recommandé pour vous aider.
Tout d’abord, sachez qu’il n’est pas obligatoire d’ouvrir un compte bancaire dédié au CSE. Néanmoins, nous vous recommandons vivement de le faire afin de favoriser l’indépendance financière de votre CSE, fluidifier la gestion des budgets et éviter d’éventuelles sanctions auprès de l’URSSAF notamment.
Ensuite, vous avez le choix de piloter les budgets via un compte unique ou d’ouvrir un compte pour chaque budget. C’est-à-dire : un compte pour le budget de fonctionnement (AEP) et un compte lié au budget œuvres sociales (ASC).
Là encore, par souci de visibilité et de clarté immédiate sur les dépenses liées à chaque budget, nous vous recommandons de bien séparer ces deux comptes. De plus, les budgets AEP et ASC n’ont pas du tout les mêmes objectifs.
🏦 Vous souhaitez ouvrir un ou plusieurs compte(s) bancaire(s) pour votre CSE ? C’est parti ! Nos clients apprécient particulièrement l’utilisation de notre néobanque partenaire Qonto (qui elle-même s’appuie sur des partenariats avec des banques et qui est supervisée par la Banque de France).
➕ Cette solution connaît les différentes spécificités d’un Comité Social et Économique et offre des fonctionnalités parfaitement adaptées à la gestion des budgets CSE. Son interface intuitive 100% digitale et son service client réactif en font un partenaire de confiance.
Nous avons par ailleurs négocié une offre spécialement conçue pour les clients HappyPal chez Qonto, n'hésitez pas à prendre contact avec nos équipes pour en savoir plus.
Pour aller plus loin sur l’ouverture d’un compte CSE, vous pouvez consulter notre article dédié : Compte CSE : Définition et mise en place.
Plusieurs plateformes proposent aujourd’hui de vous épauler dans la gestion de votre comptabilité à l’aide d’outils externalisés.
Chez HappyPal, vous pouvez souscrire à cette option comptabilité directement depuis notre solution : un réel coup de pouce dans votre gestion quotidienne intégrée à notre plateforme CSE tout-en-un 🎉. Prenez rendez-vous avec nos équipes👩💻 !
🔎 Retour sur l’expérience de notre client Transarc qui a souscrit à cette option.
Les élus du CSE de Transarc, entreprise de Transport Routier de Voyageurs, ont récemment mis en place HappyPal dans leur société. Dans leur retour d’expérience, ils nous indiquent entre autres que grâce à l’option comptabilité, le suivi de leur comptabilité est devenu “simple et intuitif”. Nous leur avons demandé ce qui les faisaient apprécier cette solution externalisée et voici leurs réponses :
👉 Découvrez le témoignage en entier par ici : Un nouveau départ pour le CSE de Transarc avec HappyPal.
Le budget de fonctionnement, dédié aux AEP (Attributions Économiques et Professionnelles) existe pour permettre une autonomie de fonctionnement du CSE. Il couvre entre autres :
Contrairement au budget ASC (ex “oeuvres sociales”), ce budget est obligatoire pour toute entreprise de plus de 50 salariés. Le montant que doit verser l'employeur dans ce cadre est par ailleurs encadré par la loi (article L2315-61 du Code du travail) et obéit à des règles strictes qui dépendent de l’effectif salarié de l’entreprise. : l'employeur doit financer le budget de fonctionnement via un montant de 0,2% de la masse salariale brute de l'entreprise, et de 0,22% pour les entreprises de plus de 2000 salariés.
Le budget ASC (Activités Sociales et Culturelles, ex “oeuvres sociales”) est un fonds dédié à l’amélioration de la qualité de vie et d’emploi des salariés. Il vise à financer des avantages tels que les chèques cadeaux, les voyages, le remboursement d’activités sportives, ainsi que des abonnements aux plateformes de streaming pour n’en citer qu’une infime partie. Vous l’aurez compris : son champ d’actions est très vaste !
💡 Alors que tous les CSE d’entreprises de plus de 50 salariés reçoivent automatiquement un budget de fonctionnement, ce n’est pas le cas du budget ASC qui lui est facultatif. La loi ne stipule pas de montant minimal annuel obligatoire pour son financement. Généralement, il est déterminé par un accord d’entreprise (en l'absence d'accord, l'employeur a l’obligation de fournir une subvention d'un montant égal ou supérieur à celui de l’année précédente.)
D’une manière générale, le budget ASC est assez plébiscité par les CSE car il contribue au bien-être des salariés (meilleur équilibre vie professionnelle/vie personnelle). Des employés plus heureux sont alors plus productifs et épanouis dans leurs missions quotidiennes !
De plus, le budget alloué aux Activités Sociales et Culturelles bénéficie d’une exonération de charges sur certaines activités listées par l’URSSAF, ce qui peut être relativement intéressant pour votre CSE.
Aides sociales, chèques-cadeaux, activités de loisirs : N’hésitez pas à consulter la liste des ASC exonérées par ici.
👉 Vous souhaitez en savoir plus sur la gestion de votre budget ASC ? Lisez notre article dédié : Budget ASC : 5 étapes pour le maîtriser en tant qu’élu CSE (happypal.fr)
Parfois, il arrive qu’un Comité Social et Économique recrute des salariés afin de l’épauler dans la gestion quotidienne des budgets.
Le CSE endosse ainsi le rôle d’employeur et est assujetti à la législation du travail en ce qui concerne le recrutement, le licenciement ou la démission d'un collaborateur. Ainsi, le contrat de travail (CDD ou CDI) doit définir clairement les missions et les responsabilités spécifiques en échange d'une rémunération déterminée.
🔎 Cette rémunération sera faite à partir du budget de fonctionnement du CSE, néanmoins elle peut aussi se faire en partie à partir du budget ASC si les missions du collaborateur sont centrées sur la gestion de ces activités.
Les ordonnances Macron ont ouvert la voie de possibles transferts budgétaires au sein des CSE alors que jusqu’ici un principe de séparation des budgets s’appliquait entre le budget de fonctionnement et le budget ASC.
Dès lors, le CSE pouvait après délibération et accord, décider de transférer tout ou partie du montant de l’excédent annuel du budget de fonctionnement au financement des ASC (et inversement). Ceci pouvait se faire dans la limite de 10 % de cet excédent (article L.2315-61 du Code du travail).
L’amendement 322 adopté par l’Assemblée Nationale le 15 mai 2020, est allé plus loin, rendant désormais possible le transfert jusqu’à 50% du reliquat du budget de fonctionnement vers les ASC.
💡 Attention, à prendre en compte quelques subtilités côté comptabilité :
Afin d’avoir une vision à long terme des finances de votre CSE, nous vous recommandons vivement de préparer un budget prévisionnel.
En pratique, votre budget prévisionnel peut prendre la forme d’un tableau financier regroupant l’ensemble des recettes et dépenses sur l’année à venir : ceci vous facilitera une bonne tenue de vos comptes.
Dans la continuité des recommandations faites au sein de cet article, nous vous conseillons également d’établir deux budgets distincts : un budget prévisionnel dédié au fonctionnement ainsi qu’un deuxième dédié au budget ASC.
De cette manière, vous pourrez estimer la faisabilité de vos actions (activités à proposer à vos salariés, etc) en vous basant sur les subventions allouées l’année précédente.
Concernant l’approbation des comptes de votre CSE : En fonction des seuils précédemment définis, il est obligatoire d'approuver les comptes annuels du CSE. Ces comptes doivent être présentés et approuvés. De plus, selon la taille du CSE, une certification peut également être requise.
👉 En pratique, l'approbation des comptes du CSE se déroule à travers la présentation des comptes annuels, selon le mode de comptabilité dont relève votre Comité Social et Économique. Cette présentation est réalisée lors d’une réunion du CSE centrée sur l’approbation des comptes CSE.
On appelle “contribution patronale” toutes les charges sociales qui sont à la charge du chef d’entreprise. Elles sont payées par l’employeur à partir du moment où un nouveau salarié est recruté. Ces cotisations sociales sont calculées mensuellement ou annuellement assises sur la totalité des salaires versés et couvrent quatre prestations sociales :
👉 Pour aller plus loin, retrouvez ici en détail les principales cotisations sociales patronales.
L'autofinancement n'a pas de définition précise du point de vue juridique ou comptable. Cependant, d'un point de vue comptable, on peut le définir comme la part des bénéfices d'une entreprise qui n'est ni distribuée aux actionnaires ni dépensée, ce qui contribue à augmenter les actifs nets réels de l'entreprise sur la période. Ce processus limite la sortie de trésorerie au montant des dividendes versés aux actionnaires.
En d’autres termes, il s’agit de la capacité du CSE à financer ses activités et investissements par ses ressources internes.
🔎 En pratique, la capacité d’autofinancement de votre CSE (CAF) = produits encaissables – charges décaissables
L’endettement correspond à la disposition pour un CSE d’emprunter auprès d’une banque pour augmenter ses ressources.
Dans le cas où vous souhaitez contracter un emprunt, il nous semblait pertinent de vous partager deux choses essentielles :
A l’inverse de l’endettement, l'augmentation de capital correspond à l'augmentation des fonds propres du CSE sans assurer d'emprunt.
❗ Si, en tant qu’élu, vous souhaitez financer les activités de votre CSE via de l’autofinancement, une augmentation de capital ou un endettement, il convient d’en parler en amont avec votre trésorier. En effet, ce dernier est le garant de la gestion des comptes CSE.
Sans trop de surprise, c’est le trésorier de votre Comité Social et Économique qui est responsable du prêt bancaire. En effet, supervisant les budgets, c’est lui qui a toute la visibilité sur les finances du CSE.
Le secrétaire du CSE est également responsable car il gère l’organisation du CSE : c’est lui qui organise la délibération avec l’ensemble des membres pour toute demande de prêt.
Enfin, lors de la délibération, la décision relative à la contraction du prêt bancaire doit être approuvée par la majorité des membres.
Tout d’abord, trésorier et secrétaire (voire adjoints) déterminent le budget qui nécessite un financement supplémentaire et la raison de ce besoin (projet, etc).
Ensuite, comme abordé dans le point précédent : une réunion dédiée au prêt doit avoir lieu pour expliciter la demande auprès des membres du CSE puis une fois que la majorité vote en faveur, la demande de prêt peut se faire.
Enfin, après discussion entre le secrétaire, le trésorier et avec coordination de l’employeur et des membres du CSE, vient le temps de trouver un organisme financier ou banque auprès de qui contracter le prêt.
💡 Renseignez-vous auprès de plusieurs organismes avant de faire votre choix, vous pourriez être surpris des écarts de taux qu’il peut y avoir entre certaines banques par exemple !
La comptabilité CSE repose sur un principe impératif qu’est la transparence des comptes.
La loi du 5 mars 2014 (initialement à destination des CE), dont les règles ont été reprises par l'ordonnance instituant le CSE, prévoit de nombreuses obligations. Parmi ces obligations : tous les CSE, indépendamment de leur taille, doivent tenir une comptabilité minimale (livre de compte, synthèse simplifiée). On les appelle les obligations relevant du droit commun.
De plus, au cours d’une réunion dédiée, tous les CSE sont obligés de présenter chaque année un bilan, un compte de résultat, une annexe et un rapport annuel de gestion.
💡 Nous vous rappelons que même si votre CSE est en gestion ultra-simplifiée, vous pouvez faire appel à un expert-comptable !
Ensuite, d’autres obligations comptables sont spécifiques au regard de la taille du CSE de votre entreprise (cf Etape 1 notre article 👆).
Enfin, comme toute comptabilité d’entreprise, la gestion de la comptabilité du CSE doit obéir à des principes de :
L’ensemble des membres du Comité Social et Économique dispose d’un droit d’accès aux documents comptables du CSE. Il en est d’ailleurs de même pour les documents administratifs ainsi que les archives du comité (Cour de cassation, chambre sociale, 7 novembre 2018).
De plus, comme tout élu du CSE, l'employeur a la possibilité de consulter la comptabilité du CSE ou les pièces comptables à n’importe quel moment. Il n'est en aucun cas possible de lui refuser ce droit.
Tout d’abord, sachez qu’il existe plusieurs formations que vous pouvez suivre pour vous former à la comptabilité du CSE.
Ces formations, qui entrent dans le champ de financement du budget de fonctionnement (AEP), ont pour vocation à vous sensibiliser et approfondir vos connaissances concernant de nombreuses tâches qui pourraient vous être attribuées lors de votre mandat.
Vous trouverez dans des formations dédiées à la comptabilité du CSE des apprentissages théoriques relatifs au droit du travail ainsi qu’à la finance. Vous pourrez aussi vous entraîner à travers des exercices pratiques pour être à l’aise rapidement lorsqu’il s’agira de gérer ce sujet dans votre CSE. Parmi les objectifs de ces formations, on retrouve :
Bien que le Code du travail reste assez vague sur le rôle du trésorier et ses missions, les élus du CSE peuvent définir explicitement le champ d’action attendu de cet élu.
Ainsi, la fonction et les missions précises seront alors évoquées dans votre règlement intérieur du CSE, unique document en mesure de les consigner.
Globalement, sont attribués au trésorier les rôles suivants :
Tout comme dans une entreprise, le CSE doit prendre en compte la gestion des risques financiers afin d’optimiser sa comptabilité.
Il convient donc d’adopter une démarche proactive sur ce sujet pour pallier toute éventualité de perte financière ou de difficulté économique.
Cela implique de mettre en place des politiques et des procédures de gestion des risques solides, ainsi que de surveiller régulièrement l'évolution de la situation financière du CSE. En anticipant et en agissant de manière préventive, le CSE peut mieux protéger ses ressources et assurer sa viabilité à long terme.
👉 En pratique, vous pouvez là encore vous faire aider par un expert extérieur pour identifier les risques, vous aider à les évaluer et mettre en place des contrôles internes réguliers. En complément, nous insistons sur le fait qu’il est important que les élus chargés de la comptabilité du CSE soient formés et régulièrement tenus à jour des réglementations pour éviter des impairs de gestion.
Chez HappyPal, nous vous proposons une plateforme CSE tout-en-un incluant une option comptabilité pour vous épauler dans la gestion quotidienne de ce sujet. Nous disposons également de solutions partenaires capables de vous aider sur des sujets plus spécifiques.
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A propos de l'auteur
Eddy F
Responsable Marketing pour HappyPal, je me suis donné la mission d’aider les élus CSE à booster le pouvoir d'achat des salariés. Hors travail, je suis un mordu de lecture et de musique électronique.
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